Assassin's Creed : Revelations est un jeu d'action-aventure sur PC. Doté
de nouvelles armes et capacités, l'assassin Ezio est plus déterminé que
jamais et tente de marcher sur les traces de son ancêtre Altair.
L'intrigue vous transporte dans de nombreuses villes telles que Masyaf,
Constantinople, Cappadoce ou encore Rhodes. Le jeu permet également de
s'étriper gaiement en multijoueur.Poursuivant son étude des Templiers, Ubisoft nous emmène cette fois à
Constantinople. Si la destination est nouvelle, le guide, lui, est connu
de tous. En effet, pour la troisième fois, c'est Ezio Auditore qui se
chargera de nous faire visiter les dessous mais aussi les dessus d'une
cité tentaculaire s'étendant à perte de vue. Prônant l'exotisme tout en
peaufinant un gameplay bien rodé, Revelations entend également nous conter la fin de l'épopée de l'Italien mais aussi de son proche parent, Altaïr.
Néanmoins, tempérons nos ardeurs et faisons un point sur le scénario qui s'avère au final extrêmement décevant. Ainsi, à l'image d'un Assassin's Creed II qui ménageait ses effets pour nous balancer son lot de surprises dans la toute dernière ligne droite, Revelations opte pour une construction similaire.Le résultat se montre donc complètement déséquilibré et surtout synonyme d'une recherche de clefs peu passionnante à travers Constantinople et la Cappadoce. Le plus embêtant est qu'on retiendra de l'histoire d'Ezio, une simple amourette et quelques rencontres esquissées. Dommage tant certains personnages, Yusuf Tazim et le prince Suleiman en tête, auraient mérité d'être mieux exploités. Toutefois le pire est sûrement le traitement réservé à Altaïr. Ainsi, à partir d'une bonne idée consistant à nous faire revivre des événements à divers moments de sa vie, le résultat final se résume à cinq courtes séquences maladroitement mises en scène et se déroulant toutes à Masyaf. L'ironie de la situation est qu'on se désintéressera totalement de ce qu'on nous raconte (malgré l'importance des faits), souffrant le martyre lors du quatrième flash-back basé sur une idée originale rendue caduque par un gameplay horripilant. L'autre point étonnant concerne Desmond prisonnier de l'Animus aux côtés du Sujet 16 et carrément délaissé par les scénaristes. Néanmoins, en récoltant des fragments de la "Matrice" durant l'aventure principale, vous aurez accès à des bouts de mémoire. Ceci donnera alors lieu à des passages en vue subjective dans un univers Tronesque aseptisé où vous aurez à créer des blocs virtuels pour avancer et ainsi accéder à des souvenirs enfouis tout en récoltant des bonus multijoueurs... Etrange n'est-il pas ? Bref, si vous pensiez avoir droit à un épisode auréolé d'un scénario captivant, vous serez sans doute déçu par l'ensemble de l'aventure comportant tout de même sur une belle cinématique et deux ou trois séquences plus ou moins émouvantes.
Heureusement, le titre peut compter sur d'autres atouts pour nous faire
les yeux doux. Comme précisé plus avant, nous aurons cette fois le
plaisir de découvrir les ruelles bigarrées de Constantinople sous un
beau soleil d'Orient. Renvoyant par certains côtés aux ambiances plus
chaudes du premier Assassin's Creed, la métropole turque resplendit
entre les mains des artistes d'Ubisoft. On appréciera alors de la
visiter de fond en comble aussi bien d'un point de vue horizontal que
vertical. A ce sujet, notons l'arrivée du crochet utile pour utiliser
des tyroliennes pour se déplacer plus rapidement entre différents
points. Bien entendu, il sera toujours possible d'user du système
d'égouts afin d'être téléporté d'un endroit à l'autre. Cependant, on
prendra plaisir à user de notre nouveau jouet vu que ce dernier
permettra d'effectuer des assassinats aériens depuis ladite tyrolienne
mais aussi d'être plus réactif en combat. De fait, en courant vers un
garde et en appuyant au bon moment, vous pourrez effectuer une esquive
pour passer dans le dos de votre adversaire ou tout simplement le
projeter avec force. Jouissif. Enfin, précisons que le crochet sera
aussi particulièrement utile pour grimper plus vite et ainsi échapper
facilement aux nombreux templiers en patrouille.
Au rayon des petites nouveautés, on notera aussi l'arrivée des bombes, souvent mises à contribution pour détourner l'attention des gardes afin de s'infiltrer. Notez tout de même que cette utilisation ne s'arrêtera pas là puisqu'il est possible de créer quantité de bombes différentes, regroupées sous 3 types (mortelles, tactiques et diversions) et ayant chacune des caractéristiques particulières. Par exemple, si la capsule à mèche rebondira sur les surfaces et mettra 3 secondes à exploser, vous pourrez user de bombes Datura pour paralyser l'ennemi ou de bombes Tonnerre pour blesser vos ennemis. Il ne tiendra alors qu'à vous d'acheter ou de trouver les nombreux matériaux afin de faire votre popote. Si cette «cuisine» vous prendra déjà pas mal de temps, Revelations vous conviera, tout comme Brotherhood à plusieurs activités annexes. De fait, on retrouvera avec plaisir la gestion de nos assassins que nous pouvons envoyer en mission pour leur faire gagner de l'expérience. Cependant, le tout sera désormais bien plus complexe. Vous devrez ainsi parfois assigner des assassins d'une certaine classe sur des missions puis nommer un chef et des lieutenants afin d'établir votre emprise sur une ville tout en évitant qu'elle se fasse reprendre par les templiers. Ensuite, en fonction des missions effectuées (d'influence ou de domination), vous obtiendrez plus ou moins d'argent, d'expérience ou d'ingrédients pour les bombes d'Ezio. Bref, tout en devenant enfin intéressantes grâce à un aspect stratégique plus poussé, ces phases seront plus que jamais liées à l'aventure principale. D'autant plus vrai que vous pourrez à nouveau appeler vos hommes en renfort lors d'un combat ou d'une séquence d'infiltration afin qu'ils éclaircissent les rangs ennemis.
Néanmoins, tempérons nos ardeurs et faisons un point sur le scénario qui s'avère au final extrêmement décevant. Ainsi, à l'image d'un Assassin's Creed II qui ménageait ses effets pour nous balancer son lot de surprises dans la toute dernière ligne droite, Revelations opte pour une construction similaire.Le résultat se montre donc complètement déséquilibré et surtout synonyme d'une recherche de clefs peu passionnante à travers Constantinople et la Cappadoce. Le plus embêtant est qu'on retiendra de l'histoire d'Ezio, une simple amourette et quelques rencontres esquissées. Dommage tant certains personnages, Yusuf Tazim et le prince Suleiman en tête, auraient mérité d'être mieux exploités. Toutefois le pire est sûrement le traitement réservé à Altaïr. Ainsi, à partir d'une bonne idée consistant à nous faire revivre des événements à divers moments de sa vie, le résultat final se résume à cinq courtes séquences maladroitement mises en scène et se déroulant toutes à Masyaf. L'ironie de la situation est qu'on se désintéressera totalement de ce qu'on nous raconte (malgré l'importance des faits), souffrant le martyre lors du quatrième flash-back basé sur une idée originale rendue caduque par un gameplay horripilant. L'autre point étonnant concerne Desmond prisonnier de l'Animus aux côtés du Sujet 16 et carrément délaissé par les scénaristes. Néanmoins, en récoltant des fragments de la "Matrice" durant l'aventure principale, vous aurez accès à des bouts de mémoire. Ceci donnera alors lieu à des passages en vue subjective dans un univers Tronesque aseptisé où vous aurez à créer des blocs virtuels pour avancer et ainsi accéder à des souvenirs enfouis tout en récoltant des bonus multijoueurs... Etrange n'est-il pas ? Bref, si vous pensiez avoir droit à un épisode auréolé d'un scénario captivant, vous serez sans doute déçu par l'ensemble de l'aventure comportant tout de même sur une belle cinématique et deux ou trois séquences plus ou moins émouvantes.
Au rayon des petites nouveautés, on notera aussi l'arrivée des bombes, souvent mises à contribution pour détourner l'attention des gardes afin de s'infiltrer. Notez tout de même que cette utilisation ne s'arrêtera pas là puisqu'il est possible de créer quantité de bombes différentes, regroupées sous 3 types (mortelles, tactiques et diversions) et ayant chacune des caractéristiques particulières. Par exemple, si la capsule à mèche rebondira sur les surfaces et mettra 3 secondes à exploser, vous pourrez user de bombes Datura pour paralyser l'ennemi ou de bombes Tonnerre pour blesser vos ennemis. Il ne tiendra alors qu'à vous d'acheter ou de trouver les nombreux matériaux afin de faire votre popote. Si cette «cuisine» vous prendra déjà pas mal de temps, Revelations vous conviera, tout comme Brotherhood à plusieurs activités annexes. De fait, on retrouvera avec plaisir la gestion de nos assassins que nous pouvons envoyer en mission pour leur faire gagner de l'expérience. Cependant, le tout sera désormais bien plus complexe. Vous devrez ainsi parfois assigner des assassins d'une certaine classe sur des missions puis nommer un chef et des lieutenants afin d'établir votre emprise sur une ville tout en évitant qu'elle se fasse reprendre par les templiers. Ensuite, en fonction des missions effectuées (d'influence ou de domination), vous obtiendrez plus ou moins d'argent, d'expérience ou d'ingrédients pour les bombes d'Ezio. Bref, tout en devenant enfin intéressantes grâce à un aspect stratégique plus poussé, ces phases seront plus que jamais liées à l'aventure principale. D'autant plus vrai que vous pourrez à nouveau appeler vos hommes en renfort lors d'un combat ou d'une séquence d'infiltration afin qu'ils éclaircissent les rangs ennemis.
- Editeur : Ubisoft
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Type : Action / Aventure
- Multijoueurs : 2 à 8 joueurs
- Sortie France : 1er décembre 2011
- Version : Textes et voix en français
- Config minimum : Intel Core 2 Duo 1.8 Ghz, 2 Go de RAM, GeForce 9800 GT 512 Mo, ATI 3HD 5700, Windows XP/Vista/7
- Classification : Déconseillé aux - de 18 ans
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